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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/131

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pagnie, et pénétra même dans l’intérieur des terres chaque fois qu’un établissement important y appelait son examen. Ses études préliminaires lui avaient fait soupçonner de nombreux germes de dissolution, il les toucha au doigt, et put ajouter une batterie nouvelle à son plan de bataille.

En Chine, il vit ce qu’on soupçonnait à peine alors en Europe, d’innombrables vaisseaux de la Compagnie, chargés d’opium, jeter des cargaisons entières de ce poison sur les côtes. Il sut que cet odieux trafic ne rapportait pas moins de quatre millions sterling (cent millions) à l’Angleterre. — C’était là encore une arme à tourner contre l’ennemi.

Aux embouchures de l’Indus, enfin, il constata une sourde fermentation parmi les peu-