Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/133

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Partout ! — pas un pouce de rivages sur ces mers immenses où le nom anglais ne fût connu, redouté, abhorré ! — Partout le commerce de la Grande-Bretagne était venu, appuyé de canons, imposer ses transactions déloyales.

Il semblait que cette partie du globe, ayant démérité du ciel, eût été livrée à la main rapace de l’insatiable Angleterre. Partout cette main avait laissé son empreinte : de la misère, des larmes, des ruines !

Fergus contemplait avec joie ces ravages innombrables, ces griefs inouïs que Dieu seul pourra compter et punir. Chez lui, l’allégresse étouffait la pitié, car il se réjouissait à voir sa haine si puissamment justifiée, à sentir le