Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/148

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— Mais est-il possible, dit brusquement ce dernier, que personne ne connaisse l’existence de ces souterrains ?

— Des peuples ont vécu mille ans avant de découvrir la mine d’or qui gisait sous leurs pieds, répondit Randal. — De mon temps, je puis vous affirmer que ces caves immenses étaient inconnues et si, au lieu d’aller dans les montagnes, j’étais resté caché là, les juges de Glasgow n’auraient point eu la peine de m’envoyer sur les pontons… Elles ont deux issues qui défieraient l’œil du plus malin. La première donne dans le salon d’apparat du château de Crewe… un noble édifice, ma foi, mais qui tombe en ruines et que vous pourrez acheter pour une misère… La seconde