Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/149

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

s’ouvre ou plutôt se ferme dans la propre maison qu’habitait mon père et qu’il habite peut-être encore. Cette seconde issue est masquée par un pan de muraille tournant autour d’une poutre qui lui sert de gonds… À voir ce vieux mur, Fergus, les constables réunis des Trois-Royaumes déclareraient que nul passage n’a pu exister là depuis des siècles… Les antiquaires d’Édimbourg, — je vous dis la pure vérité, — font remonter cette construction au temps d’Alfred-le-Grand.

— Et ces souterrains sont vastes ?

— Mon père s’y est perdu dix fois en les parcourant pour y chercher les trésors des abbés de Sainte-Marie… C’est grand comme Saint-James-Park.