Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/150

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— Mais votre père, Randal, ne peut-il avoir révélé leur existence ?

— Je vous dis que mon père y cherchait un trésor.

La nuit était tout à fait noire. Nos voyageurs laissèrent sur leur droite la ville d’Annan, dont les lumières brillaient au loin à travers les branches dépouillées des arbres, et, quittant les sentiers où ils avaient marché jusque alors, ils s’engagèrent dans une route plus large et un peu mieux tracée, qui servait de grand chemin entre Carlisle et Glasgow. Nos lecteurs connaissent cette route pour y avoir suivi la chaise de poste de Frank Perceval conduite par Saunie l’aboyeur, la nuit où se passèrent ces événements étranges et terribles