Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/158

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aux deux enfants qui se tenaient à ses côtés, jamais têtes plus angéliques ne tombèrent du gracieux et naïf pinceau de Greuze. L’aînée avait trois ans, l’autre deux ans à peine. Elles souriaient et mettaient leurs jolies joues roses dans le sein de leur mère, épandant comme un suave rayon de joie parmi le lugubre aspect de cette maison où semblait régner le deuil.

La jeune femme répondit à la question de Fergus en désignant son mari, qui se tenait à l’écart sous le manteau de la cheminée.

Fergus le considéra long-temps avec attention.

— Y a-t-il donc une autre personne qui