Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/179

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» J’aime mieux souffrir. Je suis heureuse de souffrir. L’idée qu’on tenterait de finir mon supplice me remplit d’angoisses… Ne vous fâchez pas contre moi, mon frère ; si je m’éloigne de vous, c’est pour ma fille.

» La vengeance de milord a été bien cruelle !… Vous savez qu’après la scène honteuse de Smith-Fields il m’a pris ma fille. — Mais vous ne savez pas tout, Angus. Hélas ! c’est là un malheur qui ne se devine point.

» Ma fille, ma pauvre enfant chérie est entre les mains d’un scélérat sans foi ni cœur, qui l’élève loin du monde, d’un scélérat, choisi peut-être pour jeter dans son âme d’ange des germes de honte et de corruption… »