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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/181

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frère, qui me connaît, n’aura point à ce sujet de pensées mauvaises.

» Je reste à Londres parce que je suis plus près de ma fille, parce qu’il me semble que je veille sur elle… Je ne la vois point, hélas ! cet homme prend mon or et me refuse impitoyablement la grâce d’embrasser mon enfant, ne fût-ce que durant son sommeil.

» Il obéit à milord, mon mari…

» Je me cache, parce qu’il ne faut pas qu’un œil ami surprenne ma profonde détresse. Nul ne pourrait me voir, et vous moins que tout autre, mon noble Angus, sans essayer de me secourir et de me venger.