Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/202

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mant une lâche et barbare coutume dont l’Angleterre seule, parmi tous les peuples du monde, pouvait, dans sa brutalité nationale, concevoir l’ignominieuse idée, Godfrey de Lancester mettait sa femme, lady de White-Manor, — aux enchères, comme une pièce de bétail… Il y avait espoir qu’on en parlerait long-temps au Crockford’s club… C’était une plaisanterie aimable, une eccentricity qui tuait une femme. — En peut-on trouver de meilleures ?

Lorsqu’il prononça ces mots : — Qui d’entre vous veut acheter cette femme ? les valets et tenanciers firent silence. Mary était adorée de tous.