Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/203

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


White-Manor répéta sa question avec colère.

— Elle est belle, ajouta-t-il, et je la donne pour trois shellings !

Nul ne répondit encore. — Mary, toujours agenouillée, avait les mains jointes et les yeux baissés. — Godfrey frappa du pied avec fureur.

— Faites place ! s’écria-t-il : — je vais la conduire à un autre marché.

Il tira la corde. Mary se leva. Les tenanciers se rangèrent eu haie, des deux côtés de la cour, mornes et silencieux. Godfrey, tenant notre sœur en laisse, traversa la foule et monta dans sa chaise.