Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/205

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trottoir. — Il traversa les rues de Londres, depuis Portland-Place jusqu’au marché aux moutons de Smith-Fields, — quatre milles d’Écosse ! — comme il avait traversé la foule de ses valets consternés, dans la cour de White-Manor, tenant sa femme en laisse, sa femme qui pleurait et se mourait…

On s’assemblait sur leur passage. C’était un curieux spectacle ; — mais parmi les cinquante mille Anglais qui les coudoyèrent, sur la route, il ne se trouva pas un homme pour crier infamie ! et lapider le lâche avec les pavés du chemin !

Londres est fait ainsi : nobles et peuple.

— Nobles et peuple ! interrompit Fergus