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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/215

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rieuses méditations s’animera, un jour où ma pensée sortira hors de moi pour trouver un écho dans l’esprit de mon frère… Un jour viendra où nous serons deux pour soutenir le fardeau qui pèse sur moi tout seul… J’aurai un confident, un autre moi-même…

Fergus s’interrompit et ajouta tristement :

— J’ai nourri cet espoir pendant quatre ans !

— Et vous avez bien fait, O’Breane, s’écria Angus, car, pour vous, je suis prêt à tout.

Fergus secoua la tête et baissa les yeux.

— J’ai mal fait ! dit-il à voix basse, car, au lieu de l’homme fort sur lequel je comptais, je