Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/218

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Fergus arracha le poignard fiché dans le chêne de la table et l’y reposa à plat d’un air de mépris..

— Si quelqu’un, autre que vous, me l’eût dit, Mac-Farlane, répliqua-t-il, j’aurais contraint cet autre, mon genou sur la poitrine, à confesser qu’il en avait menti… Mais que penser d’un homme qui tire son poignard et proclame qu’il n’y a plus pour lui d’autre but dans la vie que de tuer ? d’un homme qui consent à livrer son sang à la loi pour le sang d’un misérable sans âme et sans foi ?… Par le nom de Dieu, frère Angus, votre bras est robuste assez encore, mais le cœur…

— O’Breane ! O’Breane ! interrompit l’Écossais d’une voix que la colère rendait trem-