Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/255

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pour la plupart sont de ceux que l’honneur humain réprouve… Hier, j’étais un pirate ; demain, que serai-je ?… J’hésite, mon frère, parce que je vous aime. Si vous étiez comme moi, seul au monde et sans famille, je n’hésiterais pas.

Angus fronça le sourcil.

— Vous m’avez demandé un cœur dévoué, prêt à tout, dit-il ; je vous ai donné ce cœur. Pourquoi revenir sur ce qui est fait ?

O’Breane lui prit la main et la serra fortement.

— Je n’hésite plus, mon frère, prononçai-il avec lenteur et solennité ; — à votre tour, je