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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/266

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avait, lui aussi, sa volonté qui, pour être suggérée, n’en gardait pas moins sa force. Il s’était prononcé ; sa superbe d’Écossais eût préféré mille fois la mort à la honte d’un dédit.

De telle sorte que ni pour l’un ni pour l’autre il n’y avait plus à rebrousser chemin.

Pour sentir son enthousiasme refroidi, Fergus, habitué d’ailleurs, durant ses cinq années de travaux solitaires, à de bien autres fluctuations, ne perdait rien de son obstinée persistance. Sa volonté dominait en lui toujours, inébranlable et forte, soit que l’ardeur de ses conceptions l’emportât au delà des bornes de la réalité présente, soit qu’il retombât, froissé, mais non vaincu, de toute la hauteur de ses espoirs.