Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/30

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ses joues. La trace des souffrances et des années s’effaçait en ce moment sur son visage redevenu jeune. C’était une sorte de fugitif retour de son charme si puissant jadis parmi les joies de Londres et rompu dans la froide tombe de Coal-River. Elle retrouvait là pour quelques minutes, sans le savoir, dans ce fantastique demi-jour, l’attrait oublié de son pétillant regard et de son sourire de fée.

— Bravo ! dit-elle en riant toujours ; — bravo, Paulus ! à la place du gentleman, mon ami, je vous aurais abattu comme un bœuf enragé que vous êtes !… Bonsoir, mon vieux roi Lear ; bonsoir, major la Bible ; bonsoir fils chevelu de David, honnête et digne Absalon ; bonsoir, Randal, mon cher mari… Vous vou-