Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/31

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lez des nouvelles ? c’est bien ; mais je suis essoufflée et il m’est impossible de prononcer un seul mot.

Après cet exorde, prononcé d’un ton railleur et avec une volubilité qui démentait positivement ses dernières paroles, Maudlin Wolf ouvrit une boîte de ferblanc suspendue à un cordon passé en bandoulière autour de sa taille, et versa sur ses genoux, dans le creux de sa robe, une petite mesure d’avoine qu’elle bluta soigneusement.

— Voyons, Maudlin, soyez raisonnable, dit Randal. Qu’avez-vous à nous apprendre ?

— Il y a des petits cailloux dans cette avoine, mon mari, répondit gravement Maudlin.