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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/309

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Sa fille était morte. Rien ne la retenait plus à Londres.

Angus l’interrogea, mais Mary, qui était bien changée de corps et d’esprit, ne répondit qu’une seule chose à ses questions :

— Ma fille est morte !

Quant à l’homme qui l’avait recueillie et soutenus, elle ne voulut point s’expliquer, et lorsque Mac-Farlane lui demanda enfin pourquoi elle avait choisi un étranger pour appui :

— C’est qu’il me laissait mon secret, répliqua-t-elle. Sa réserve généreuse était la sûreté de mon enfant… Mais ma fille est morte… à quatorze ans !… Son geôlier me l’a dit !