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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/310

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— N’a-t-il pu vous tromper ? hasarda Angus.

— Lui ?… c’est un homme bien cruel et qui n’a point de pitié ! Mais il n’y a point d’homme assez cruel pour dire à une mère : — Ta fille est morte ! quand ce n’est pas la vérité.

Mary ne voulut voir personne, Fergus moins que tout autre. Elle se confina dans une pièce écartée du château de Crewe et passa ses jours à pleurer et à prier.

Quand Mac-Farlane, son frère, était pris des accès de son mal, Mary le soignait avec dévoûment et douceur ; elle seule pouvait le dompter dans ces moments funestes, car Mac-Farlane avait conservé pour elle une tendresse sans bornes.