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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/316

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Rio-Santo veillait nuit et jour au chevet d’Angus Mac-Farlane.

Les deux amis étaient assis en face l’un de l’autre, auprès de la table de travail de Stephen. La chambre, meublée avec simplicité, présentait cet aspect sévère et quelque peu repoussant des retraites des praticiens de Londres. Ces gentlemen, en effet, étalent dans leurs boudoirs un luxe de débris humains fort attrayant, nous n’en doutons pas, pour des regards scientifiques, mais qui blesse énergiquement la vue des simples mortels. Sur le bureau, deux petits squelettes d’homme et de femme, admirablement modelés en cire, montraient l’effrayante spirale de leur torse à jour, leur crâne à compartiments, et gardaient, sui-