Aller au contenu

Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/317

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vant la mode, une pose académique d’un fort bel effet. Sur la cheminée, dans des vases de cristal, remplis d’esprit de vin, deux embryons nageaient en regard l’un de l’autre, sans paraître trop enorgueillis des splendeurs de leurs cercueils. À droite, à gauche, partout, des pièces anatomiques pendaient aux murailles. Ici c’était un bras, là une colonne vertébrale, plus loin un tibia, plus loin encore une paire de rotules. Au dessus de la glace qui ornait la cheminée, une mâchoire, manifestement irlandaise, montrait ses longues dents blanches qui semblaient encore affamées.

Stephen était un médecin modeste. Chez un physician à la mode, nous eussions rencontré bien d’autres jolies choses. — Cela s’expli-