Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/33

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tête entre les genoux de Maudlin, et se mit à manger l’avoine préparée.

Les déportés connaissaient trop l’humeur de Maudlin, que le vieux Braynes, amateur éclairé de Shakspeare, avait surnommée la reine Mab, moins encore à cause de sa petite taille, que par allusion à son fantasque caractère, pour la presser davantage de s’expliquer. Ils prirent patience.

Maudlin attendit que Baby eût mangé sa portion d’avoine jusqu’au dernier grain.

— Couche-toi là, ma gazelle, dit-elle ensuite ; tu as fait quinze milles ce soir et tu en feras peut-être quinze autres…