Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/338

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surprise, car Frank et Stephen s’étant précipités dehors, il demeura seul dans la chambre qui n’était plus éclairée que par la lueur du foyer.

Ce fut pour le vieux Jack un moment bien terrible. Il était toujours à genoux, dans la posture où l’avait jeté ce cri formidable poussé de l’autre côté de la porte. Il voulut se lever pour suivre les deux amis, mais, chose faite pour glacer le sang dans les veines, les deux squelettes du bureau, colorés subitement d’une lueur rougeâtre, semblaient se mouvoir en de soudains tressaillements. Les bras, les jambes, appendus aux lambris, avaient une apparence de vie et jetaient leurs ombres plus ou moins loin, soit qu’ils se soulevassent, mus par une