Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/339

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puissance au dessus de la nature, soit qu’ils s’affaissassent de nouveau, inertes, contre la muraille.

Jack resta cloué au tapis. Ses yeux, dilatés par la terreur, ne pouvaient point se fermer. Il regardait malgré lui ; il regardait toujours.

Les squelettes rougissaient, blanchissaient et s’agitaient.

Ce n’était plus d’ailleurs les squelettes qu’il voyait, c’étaient d’horribles choses évoquées par sa peur, des visions effrayantes, hideuses, qu’on ne sait point décrire assis en face d’un bureau, à la lumière du soleil, mais devant lesquelles chacun a frissonné, enfant ou homme, au moins une fois en sa vie, par quelque nuit de fièvre ou de solitude.