Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/350

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d’apprendre par lui-même les détails qu’il n’avait pu tirer du vieux Jack.

Stephen, lui, revint vers son oncle qu’il trouva assis au pied du lit d’Anna. Le laird avait les mains croisées sur la couverture ; sa tête s’était courbée. Dans cette position, il tournait le dos à Stephen, mais celui-ci pouvait deviner, à l’affaissement de son attitude, ce qu’il y avait de douleur en son âme et sur son visage.

Stephen n’avait pas attendu l’avertissement de Perceval pour penser que l’heure de la révélation était venue. Mais, en ce moment, son esprit ne se tournait point vers la vengeance, et un mot échappé au laird exaltait, à l’exclusion de tout autre sentiment, son désir de