Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/352

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

peler un de ces accès qui, indépendamment même de toute maladie, étendaient comme un voile épais sur l’intelligence de son oncle.

— Mac-Farlane, dit-il, vous êtes seul avec le fils de votre frère.

Angus se tourna lentement vers lui et l’examina durant quelques secondes en silence.

— Vous êtes un homme, mon neveu, murmura-t-il ; — du moins, vous avez la taille d’un homme… Je ne vous avais jamais regardé… Vous ressemblez à votre père… Mais Mac-Nab, je le jure sur sa mémoire, n’aurait pas abandonné deux pauvres filles confiées à ses soins.