Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/354

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— Dieu a fait de moi un vieillard avant l’âge, reprit-il ; — mes filles étaient là et je ne n’avais qu’un homme à combattre…

— Quel homme ? interrompit Stephen.

— Je le connais peut-être, répondit le laird ; — car je connais plus d’un assassin, mon neveu… Mais la fièvre a bouleversé ma mémoire… Je me souviens seulement du doux visage de ma pauvre Anna qui dormait la tête renversée sur les planches du bateau, et de la voix de ma belle Clary… car c’est sa voix, mon neveu, qui a détourné mon attention, au moment où j’allais mettre mon dirk dans la poitrine du ravisseur… Je me souviens de cela !