Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/357

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exprimaient une profonde horreur. Stephen voulut lui tâter le pouls et fut repoussé avec rudesse.

La fièvre revenait.

— Taisez-vous, mon neveu, taisez-vous, reprit le laird à voix basse et en s’appuyant au lit d’Anna. — Il ne faut pas que mon frère Fergus sache que je veux le tuer… Il ne me rendrait pas mes deux filles…

— Mais vous savez donc… voulut dire Stephen.

— Taisez-vous ! répéta Angus avec emphase ; — mon frère est généreux et grand. Je me souviens à présent qu’il a passé ses jours et