Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/38

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— Messieurs, je vous ordonne de monter à cheval. Il faut que nous soyons sur la côte avant la fin de la nuit.

Six chevaux étaient préparés et attendaient à peu de distance de la hutte du tueur de bœufs ; car l’expédition avait été combinée long-temps à l’avance, et c’était seulement l’obstacle imprévu annoncé par Maudlin qui avait amené de l’hésitation.

Quelques minutes après, tout le monde était en selle, Maudlin comme les autres. On partit au galop.

La nuit régnait encore lorsqu’ils arrivèrent en vue de la mer. Seulement une ligne moins sombre blanchissait à l’orient, détachant au