Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 10.djvu/74

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glacé. Une serre d’airain étreignait sa conscience. — Le signal à donner était la mort d’un homme ; Fergus hésitait.

Fergus hésitait ; non point parce que, en ce suprême instant, son entreprise lui apparaissait plus gigantesque et plus folle qu’aux jours où, dans le silence, il en mesurait de loin les chances et les dangers ; non point parce que, après ce premier combat inégal et téméraire, il lui faudrait engager d’autres luttes plus inégales, plus téméraires encore. Ceci était un point arrêté en lui-même. Les dangers, il les connaissait ; les obstacles, il les avait comptés et son œil perçant n’était point de ceux que peut tromper la distance. Il se présentait au combat, armé d’un ferme et inflexible vou-