continental. Il semble que l’esprit de Napoléon, perçant le marbre de sa tombe lointaine, ait traversé les mers pour souffler des pensées de haine et de guerre à tous les cabinets européens… On a peur, savez-vous ; le commerce se trouble ; les capitaux, ce sang des veines de l’Angleterre, vont cesser de couler ; le colosse va tomber en paralysie… Et c’est à ce moment même qu’une attaque formidable et soudaine va fondre sur lui… Tandis que la Compagnie des Indes est meurtrie encore des coups sans nombre qui l’ont frappée, tandis qu’elle déplore la perte de ses comptoirs, de ses navires et les cent millions annuels que le récent édit de l’empereur de la Chine contre l’opium va enlever de ses coffres, tandis qu’elle enrôle de nouveaux soldats pour sou-
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