Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/134

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tenir les mille petites guerres que lui font, séparés ou unis, les rajahs spoliés de l’Indostan, tandis qu’elle s’épuise, en un mot, à se défendre contre des attaques lointaines, la guerre et le pillage sont à ses portes…

— Et tout cela, c’est toi qui l’as fait ou qui le feras, n’est-ce pas, mon frère Fergus ? dit le laird.

— C’est moi, — moi tout seul, répondit Rio-Santo dont le regard eut un vif éclair d’orgueil.

— Et nous, que faut-il faire ? demanda Bembo qui tremblait d’impatience et d’ardeur.

— Mon frère Fergus est bien fort ! reprit le