Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/186

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prendre une expression de froideur indifférente. Nul n’aurait su deviner en ce moment ce qui se passait au dedans de lui. — Peut-être était-il pris de cette apathie lourde qui suit la défaite. C’était du moins ce que devaient croire ceux qui ne connaissaient de lui que l’extérieur et n’avaient pu mesurer jamais la force cachée de son âme. Peut-être encore avait-il quelque mystérieux motif d’espérer.

Toujours est-il que, chaque fois qu’une clameur plus sonore arrivait de Grosvenor-Place par Chapel-Street, le marquis pressait le pas involontairement, comme s’il eût voulu devancer la marche de ses gardiens. — On arrivait à l’angle de Belgrave-Square.