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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/205

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conterai mes peines, Ophélie, répartit la belle fille en souriant tristement ; — mes peines sont un secret, et ce secret ne m’appartient pas… Depuis que je ne vous ai vue, j’ai bien souffert aussi, mais j’ai eu bien de la joie… Ce sera pour moi un jour heureux, chère lady, que celui où je pourrai vous ouvrir mon cœur, comme je l’ai fait à Brian de Lancester dont je vais devenir la femme.

La comtesse se souleva sur sa chaise longue et attira Susannah auprès d’elle.

— Je savais bien que vous m’apportiez une consolation, dit-elle avec une amitié charmante ; — ce m’est une chose si douce de vous voir heureuse, Susannah !… Et moi qui connais M. de Lancester, je le sais noble et bon,