Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/262

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— Par pitié, chère lady, interrompit Susannah, donnez-moi ma part de vos espoirs.

Ophélie lui prit les deux mains et la baisa au front en souriant.

— Vous ne connaissez pas encore assez notre monde pour me comprendre, chère belle, répliqua-t-elle avec une sorte de gaîté : — l’héritier d’un lord qui se porte bien est un assez mince personnage ; mais quand le lord tombe malade, on compte avec son héritier…

Tout en parlant, elle jetait rapidement sur ses épaules une élégante écharpe et disposait ses cheveux sous son chapeau sans le secours de sa femme de chambre.