Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/264

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Ophelia ouvrit la porte pour sortir.

— Ma voiture est tout attelée, dit-elle ; prenez patience, Susannah. Dans une demi-heure je serai de retour.

Une minute après, la comtesse s’asseyait sur les moelleux coussins de son équipage.

Pendant que ses chevaux allongeaient sur le pavé sourd des larges rues du West-End ce trot choisi, national, inimitable, qui est l’orgueil des hôtes de nos écuries, quadrupèdes et sportmen, la charmante lady combinait son plan d’ambassade. Elle savait merveilleusement le monde ; elle était spirituelle et adroite autant que put l’être jamais fille d’Ève, et elle