Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/27

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lement sur le dossier de son siège ; ses narines, voluptueusement distendues, respiraient avec ivresse les parfums que la terrasse envoyait vers lui par chaudes bouffées.

Et il contemplait toujours Anna par la fente paresseuse de ses paupières closes à demi.

Il y avait en lui autre chose maintenant que du bonheur et du repos, il y avait des désirs et de l’espoir. — Ces fleurs et leurs parfums qui parlaient de l’Italie.

Oh ! que d’amour sous ce beau ciel bleu de la Sicile et des Calabres, où l’exil avait conduit son enfance ! que d’amour sur ces rivages dorés de l’Adriatique, la mer fiancée de ses aïeux !… Bembo n’était plus déjà en Angle-