Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/34

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viendrez bien souvent nous voir dans Cornhill, n’est-ce pas ?

Bembo secoua lentement la tête.

— Quoi ! s’écria la jeune fille avec tristesse ; — vous ne voulez donc plus me voir ?… Vous m’avez délivrée, je le vois bien, parce que vous êtes bon, sans me connaître et comme vous auriez fait pour la première venue..... Venez vite, monsieur ; je ne veux pas fatiguer votre bienfaisance.

Pourquoi Anna parlait-elle ainsi ? Quiconque lui eût adressé cette question l’aurait certes fort embarrassée.

Quant à Bembo, il avait résolu de cacher