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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/67

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Quant à être venu pour quelque chose, par la corde qui peut nous serrer le cou quelque jour, si c’est la volonté du diable, — misère ! — vous devinez juste… Je suis venu parce qu’il n’y a personne au Purgatoire… personne d’honnête, s’entend ; car il y a une centaine de démons et autant de furies qui hurlent dans le trou comme des bienheureux… je suis venu, parce qu’il faut que je parle à un lord de la Nuit, ayant des nouvelles de la plus haute importance à communiquer, — que le diable nous emporte ! — et que j’ignore, comme tout le monde, où est la maison de Son Honneur.

Paddy remonta son col de crin, non sans mettre dans ce mouvement toute la dignité qu’il comporte, et tendit son maigre et long