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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/72

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tion avait jeté en dehors du tunnel une pierre. Le trou produit par la chute de cette pierre communiquait avec l’un des celliers de la Banque.

Comme s’il eût attendu ce moment, Saunders était tombé comme une masse devant le trou, haletant et baigné d’une sueur froide. Paddy, qui aimait l’Éléphant comme un gardien de ménagerie aime le lion ou le tigre qu’il est chargé de nourrir, avait essayé de le relever pour le conduire jusqu’à son lit. Peine inutile : pour soulever Saunders, il eût fallu un cric ou une machine à mâter.

De sorte que le malheureux géant était couché, mourant, sur la terre froide de la galerie.