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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/82

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fût changée en attrait irrésistible et délicieux à la vue de Susannah, parce qu’elle était là comme un bon génie veillant sur la faiblesse et la souffrance, parce que son sourire, bienfaisant, tendre, consolateur, semblait descendre comme un baume sur la blessure cachée de la malade, parce que, chaque fois que Susannah parlait, bien doucement et comme parle une jeune mère, penchée sur le berceau de son enfant, la pauvre Clary se prenait à revivre.

Elles entrèrent toutes deux dans le cabinet du docteur Moore. Susannah, les deux bras passés autour de la ceinture de Clary, la soutenait et lui donnait courage. Presque à chaque pas, la belle fille mettait au front pâle de