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Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 11.djvu/83

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miss Mac-Farlane un baiser caressant, et courbant son langage à ces formes mignardes qu’on emploie pour calmer les enfants qui souffrent, elle tâchait de rendre quelque ressort à l’esprit immobilisé de Clary.

— Voilà que vous marchez toute seule, chère petite sœur, dit-elle en franchissant le seuil du cabinet. Je n’ai presque plus besoin de vous soutenir… Savez-vous, Clary, que nous sommes maîtresses ici toutes deux ?… on nous a enfermées ; mais j’espère bien trouver une route qu’ils n’ont point songé à barricader… Asseyez-vous, ma belle Clary, et reprenez haleine.

Miss Mac-Farlane se laissa tomber dans le fauteuil de Tyrrel avec un soupir de lassitude.