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Page:Féval - Les Nuits de Paris - 1880, volumes 3 et 4.djvu/33

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LE MAÇON DE NOTRE-DAME.

QUATRIÈME PARTIE.

Sommaire. — L’infirmerie. — Deux visages. — Le poison. — Réveil de Mahmoud. — Le prieur Anselme. — La reine Angel. — Le remède de Mahmoud. — La tentation. — La bourse. — De la part du Roi ! — Deux âmes sœurs. — Dilah. — La vie de la Reine pour la vie du Roi ! — Mahmoud et ses rêves. — Éric. — La tourelle. — La lumière. — Le Chant des hirondelles. — Le bruit mystérieux. — Ève ! Ève ! — Mahmoud enchaîné. — Fondations d’une émeute. — La taverne Saint-Jacques. — La sainte Université. — Gens qui parlent latin. — Prise de la Porte au Peintre. — La petite Marthe. — Le ribaud et la ribaude. — Attaque de l’abbaye. — Pauvre Louise. — La cellule et la reine. — L’incendie. — La voix de l’émeute. — Quousque tandem ! — Les liens de Mahmoud el Reïs. — Les ribauds rossés : fin d’un écolier de quinzième année. — Le lendemain de l’émeute. — Les trois tonneaux. — Philippe-Auguste et Agnès. Mahmoud et ses deux noirs au Louvre. — Le pacte. — À quoi servit l’image de Notre-Dame. — Dénouement. — Le désert.


I

Le soleil descendait déjà vers l’horizon ; le beffroi du palais avait cessé de tinter ses coups réguliers et graves.

C’était une cellule étroite et presque nue qui contenait un lit, une escabelle et un prie-Dieu.

Sur le lit, Mahmoud el Reïs dont la pâleur avait des teintes bronzées, était étendu sans mouvement ; auprès de lui, sur l’escabelle, un vieux moine à figure impassible, récitait paresseusement son rosaire et ne s’occupait pas beaucoup plus du malade que du grand Turc.

Par le fait, le nouveau venu n’ayant pas encore bougé depuis, qu’au nom du roi, on lui avait ouvert les portes de l’abbaye, il était mort vraisemblablement et bien mort.