Vous avez signalé, au cours de votre discours, certaines questions qui vous intéressent particulièrement. Je vous remercie de me les avoir indiquées.
J’estime que c’est un des devoirs du Président de la République qui est — je n’ai jamais compris autrement ma mission — le collaborateur naturel et nécessaire du cabinet, que de tourner son attention vers les grands problèmes économiques et sociaux dont la solution est attendue par le pays. Et lorsque dans une Région comme celle-ci, une question aussi importante pour son avenir que celle que vous avez appuyée est posée, soyez sûr que le Président de la République estime de son devoir de ne pas s’en désintéresser. Permettez-moi d’ajouter qu’après cette séance, ce sera pour moi un plaisir particulier que de collaborer avec les Ministres compétents pour aboutir le plus tôt possible à une solution que, j’en suis certain, les membres du Parlement voudront la plus prochaine possible.
Vous avez — me permettrez-vous de dire nous avons — des ambitions, et derrière les Assemblées départementales, nous en apercevons d’autres. Avec une prévoyance que je ne saurais trop louer, avant môme que ces Assemblées existassent, vous avez préparé à l’une d’elles un berceau qui en soit digne. J’espère que le jour viendra où les objections très naturelles soulevées à cette extension seront surmontées ; où, grâce à vous, pour une grande part, on aura reconnu que l’association d’un certain nombre de départements entre eux pour la gestion de leurs intérêts communs, non seulement n’est pas dangereuse, mais est utile, pour ne pas dire nécessaire.
C’est l’avenir ; c’est, je l’espère, un avenir prochain.
Dès aujourd’hui, je salue l’Assemblée départementale du Puy-de-Dôme dans sa demeure nouvelle, je lui adresse tous mes vœux ; ils se résument tous, à vrai dire, en celui-ci, que son avenir soit digne de son passé.
Je m’en rapporte à ses membres pour réaliser ce vœu.
