Page:FR631136102-Discours pour le tricentenaire de la naissance de Blaise Pascal - A 34544.pdf/29

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Discours prononcé par M. Maurice Chalus, Président de la XVIIe Région Economique, lors de la réception de M. Alexandre Millerand, Président de la République, à l’occasion du troisième Centenaire de Pascal.

Monsieur le Président de la République,

Le 26 mai 1899, j’avais l’honneur de siéger, pour la première fois, au Conseil supérieur du Commerce sous votre présidence ; le 28 septembre de la même année, vous adressiez aux Chambres de Commerce une circulaire concernant les articles 18 et 24 de la loi du 9 avril 1898, aux termes de laquelle ces Compagnies pouvaient, sous réserve de 1’autorisation ministérielle, se concerter en vue de créer, de subventionner ou d’entretenir des établissements, services travaux d’intérêt commun et ces questions pouvaient être débattues dans des conférences où chaque Chambre serait représentée par une Commission spéciale nommée à cet effet.

Comme les clairvoyants qui voient juste et loin vous aviez senti, Monsieur le Président de la République, le parti à tirer dans l’intérêt national de la collaboration de nos Compagnies. La création des groupements régionaux des Chambres de Commerce était un fait accompli, les Offices de Transport de Lyon et de Limoges entraient les premiers en ligne, l’un et l’autre nous comptaient parmi leurs adhérents de la première heure. Voilà, Monsieur le Président de la République, par quel bienfait vous avez signalé vos débuts à la tête de ce beau département du Commerce en ouvrant la voie dont nous représentons les heureux résultats.

Hélas ! les événements sont plus forts que les hommes et il ne fut pas possible à vos successeurs de jalonner d’étapes nouvelles la route que vous aviez ouverte.

Ces indications, plus éloquentes que toute parole, vous diront, Monsieur le Président de la République, quelle est