teurs de l’industrie hôtelière, etc…, et nous avons créé cette Ecole de Commerce destinée à ouvrir à notre jeunesse régionale les horizons auxquels elle avait droit. Grâce à tous les concours venus généreusement se grouper autour de nous, le succès a couronné nos efforts. Chaque année, nous envoyons les premiers numéros de nos lauréats porter à l’étranger le bon renom de notre France et s’inspirer des pratiques leçons qu’ils rencontrent dans nos colonies et chez nos alliés.
Enfin, nous avons ouvert aux Industries de la région un Musée, où l’exposition de leurs produits vient encourager leur effort.
Nos services ainsi organisés, notre Comité régional s’est mis à la tâche avec une juvénile ardeur, il a étudié successivement les plus grands problèmes intéressant la région : le canal latéral à l’Ailier, soumis pour la première fois à la Chambre de Commerce le 4 septembre 1826, lors de sa création ; les relations ferroviaires de Bordeaux à Clermont-Ferrand, le grand transversal et le 45e parallèle, les voies navigables du Centre de la France, notamment au point de vue des communications entre la Loire et la Garonne, la crise des transports, les questions des tarifs de chemins de fer et des douanes, le commerce extérieur de la France, ont été l’objet de nos préoccupations constantes et ont don né lieu à de remarquables rapports qui sont l’honneur de notre Compagnie et de ceux de ses membres, dont ils émanent.
A la création de l’Ecole de Commerce et du Musée commercial succédèrent, grâce au zèle infatigable de nos délégués, la création de la Banque régionale, d’une Caisse pour les allocations familiales, groupant tous les industriels et commerçants du Centre, de l’Agence du Commerce extérieur, d’une Revue régionale, en vue de la diffusion des idées qui nous animent, d’une Chambre des Métiers, cherchant à solutionner une des crises les plus graves qu’ait traversées l’industrie française, enfin la création d’un Office régional d’Energie électrique, qui groupe les techniciens les plus éprouvés de la région.
