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Discours prononcé par M. le Docteur Marcombes, Maire de Clermont-Ferrand au banquet offert le 7 juillet 1923 par la Ville de Clermont-Ferrand, à M. le Président de la République à l’occasion des fêtes Commémoratives du troisième centenaire de Biaise Pascal.

Monsieur le Président de la République,

Il y a trois siècles, le 19 juin 1623, naissait à Clermont-Ferrand Biaise Pascal, de Etienne Pascal, Président en la Cour des Aides et de Antoinette Begon.

Les Begon et les Pascal sont de vieille souche auvergnate et leur situation, nous dit M. Fortunat Strowski, avait grandi d’année en année.

Partis de la roture, ils s’étaient élevés d’un mouvement naturel jusqu’à cette saine et puissante bourgeoisie clermontoise, qui fit très belle et très grande figure dans l’histoire de la province avec Doyat, le président Jean Savaron, l’érudit historien des « Origines de Clairmont », le jurisconsulte Domat, le naturaliste Delarbre, l’historien Dulaure.

Biaise Pascal, certes, quitta Clermont de bonne heure, mais il y conserva ses plus profondes racines.

S’il fut élevé à Paris et à Rouen et si plus tard, il a vécu et est mort à Paris, il est resté, malgré tout, l’enfant de sa province et de sa ville.

Clermont, fière de l’un de ses fils, a voulu commémorer la date de sa naissance et si, comme Maire, je vous donne son état civil, il appartient à M. le Ministre de l’Instruction publique, aux représentants des Académies, à M. le Recteur Bataillon et à M. le Doyen Audollent, secrétaire du comité d’organisation, de dire ce que fut le génie de Pascal.