Demain, avec les cérémonies du sommet du Puy de Dôme et du Jardin où s’élève sa statue, ce sera la vraie journée de Pascal, de ses fidèles, de ses admirateurs.
Aujourd’hui, soyons tout à la joie de fêter nos hôtes éminents.
Les cœurs de tous les Clermontois battent à l’unisson des nôtres et à tous les foyers, ce soir, les citoyens de Clermont ressentant très vivement le grand honneur que vous leur faites, s’applaudissent de votre venue.
Clermont-Ferrand, l’Augusto nemetum de Sidoine Apollinaire, l’Urbs Arverna de Grégoire de Tours, marquera d’un caillou blanc cette journée, historique pour elle, où le premier magistrat de la République, entouré de plusieurs de ses ministres, lui rend visite pour commémorer au milieu de toute une province qui s’y associe, le trois-centième anniversaire de l’un de ses fils les plus illustres et « de la plus nationale de nos gloires littéraires » affirme notre éminent compatriote, Paul Bourget.
En vous disant à la gare, Monsieur le Président, que j’étais le fidèle, mais bien modeste interprète de toute la population, en vous souhaitant une très respectueuse, mais très affectueuse bienvenue, je devançais, de quelques instants seulement, le moment où vous-même vous vous apercevriez de la sympathie qui vous entoure ici.
Tous, nous vous sommes très reconnaissants d’avoir bien voulu accepter l’invitation qui vous était faite par les représentants de la capitale de notre chère Auvergne, aux quels s’étaient joints, dans un geste d’union magnifique, tous les parlementaires et toutes les notabilités du département.
Vous avez été salué à votre arrivée par les Mutilés, les Anciens Combattants, les Veuves et les Pupilles de la Nation de notre ville, tous groupés autour du grand poilu.
La Cité, dans un superbe élan de générosité, a trouvé les ressources nécessaires à la construction de deux monuments : l’un au cimetière, sur lequel seront gravés les noms des 3.000 camarades tombés au cours de l’affreuse mêlée et sur les marches duquel, dans le grand champ de
