Page:FRAD006 G1260.pdf/10

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

interdisons dès à présent ladite chapelle. On fera vitrer ou mettre un châssis à la petite fenêtre qui donne du jour à l'autel. On y portera des ornements le trente-unième mai pour y célébrer une messe, aux frais du chapitre, suivant l'obligation où il est, comme il parait par l'acte de visite de la même année 1668. On laissera toujours sur l'autel une pierre sacrée enchâssée dans un cadre de bois et couverte d'une toile cirée, un crucifix et deux chandeliers.

Notre-Dame des Croutons

Nous ordonnons, pour ce qui regarde la chapelle de Notre-Dame des Croutons, qu'on fera mettre des vitres ou des châssis aux fenêtres, ce qui avait déjà été ordonné en 1699. On fera enduire les murs du dedans de la chapelle et ensuite blanchir[1]. On tiendra sur l'autel, pendant le cours de l'année, un crucifix avec deux chandeliers, outre la pierre sacrée, une grosse nappe ou une toile cirée. Le sieur économe défendra au fermier de se servir de la cloche de la chapelle pour appeler les domestiques ou autres personnes. On ne la fera sonner que pour l'usage de la chapelle et en ce qui regarde la religion.

Le chapitre fera raccomoder l'appartement qui est dans la maison destinée pour le fermier, et surtout

  1. Bourchenu se réfère ici à l'usage de son époque, sans considérer qu'une chapelle romane, comme est la chapelle des Crotons, ne doit évidemment pas être enduite intérieurement, ayant été conçue pour ne pas l'être et ne l'ayant jamais été