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Page:Fabié - Œuvres, Poésies 1892-1904, 1905.djvu/116

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AU CABARET


CE soir le cabaret flamboie ;
Et sur ses bancs lourds et rugueux
Nos paysans — plus rudes qu’eux —
Ont assis leur soif et leur joie.

Çà, les rissoles au jambon
Cuites sous la cendre de l’âtre,
La saucisse en serpent noirâtre,
L’andouille qui fait le vin bon !